DEUX CENTS PATATES POUR UNE CRITIQUE !
DEUX CENTS PATATES POUR UNE CRITIQUE ! Du jamais vu ! Un confrère vient de se voir condamné a plus de deux millions de francs pour avoir critiqué le Beaujolais. Certes un peu vigoureusement mais tout de même ! On se croirait revenu au temps béni pour les lobbies et les puissants qui étaient protégés par des lois toutes dévouées à leurs privilèges ! Par la voix d'un oenologue du coin, "LYON MAG" , n'y est pas allé de main morte en fustigeant la qualité de ce terroir qui par ailleurs est si décrié dans le monde autorisé des guides spécialisés et même de la confrérie vinicole. Mais cela méritait-il la mise à mort d'un média qui a pignon sur rue et qui a fait la preuve de son sérieux et professionnalisme ? Car les magistrats n'avaient aucun doute sur la conséquence de leur verdict. Une critique mérite-t-elle une mise [...]
L’ENNEMI HÉRÉDITAIRE
L'ENNEMI HÉRÉDITAIRE Beaucoup d'entre vous se posent des questions. Pourquoi le BAO ! Bénéficie-t-il de subventions ? Y a-t-il un grand groupe de presse derrière ? Comment vivent-ils ? Et j'en passe ! Je vais essayer d'y répondre avec la concision qui me caractérise. Concision chez moi veut dire fainéantise. Et c'est plus facile à piger. Tout d'abord le BAO est né d'une grosse contrariété. Pour être plus juste, d'une grosse contrariété à répétition. Un jour, alors que je sillonnais les joyeuses routes de France, ça fait bien longtemps, je me suis arrêté dans un restaurant en bordure de route. Il y avait un parking gratuit et une place pour moi tout seul qui me tendait les bras. La devanture avait l'air chouette et la vitre des menus présentés, très propre. La carte des spécialités attachante sans la qualifier de révolutionnaire. En tout cas, bien présentée, sans fautes d'orthographes, sans [...]
MENACES ET COMPAGNIE !
Dès qu'on met les pieds dans le plat on se prend une volée de bois vert de la part du restaurateur qui s'estime injustement critiqué ! C'est menaces et compagnie ! Il nous affuble de toutes les tares et les perversions ! Sans oublier notre côté mercantile ! Pour lui, nous ne sommes que des bêtes vénales. Ou du purin avarié ! on pourrait établir un dictionnaire entier de ce jargonnage diffamatoire du restaurateur critiqué. C'est bien connu, le Français ne supporte pas la critique ! Ça date de Napoléon. Et de son vieux code poussiéreux. Contrairement aux Anglo-saxons qui eux sont rompus à cet exercice, ils estiment nécessaire, logique et sain que la critique et l'avis contraire puissent s'exprimer en toute légalité, le Français ne supporte pas qu'on vienne fourrer son vilain groin dans ses affaires. Le petit monde de la gastronomie n'échappe pas à ces trublions de la [...]
« L’Hebdo de Marseille » : Allez les gars, on y croit, tous ensemble :
"L'Hebdo de Marseille" : Allez les gars, on y croit, tous ensemble : "LES 30 MEILLEURES TABLES DE LA VILLE" Au moins, c'est pas le doute qui les étouffe ! Les rédacteurs de "L'Hebdo de Marseille" du 9 octobre 2002 nous assènent "Les 30 meilleures tables de Marseille" ! Un sens suraigu de l'affirmation. Mais pas de l'information. D'autant qu'à lire les petits commentaires sur chacun des 30 restaurants élus, y a matière à sarcasme ! Reprendre ça et là des bribes de commentaires du Michelin et du Gault et Millau, ça fait pas un avis ! ça fait même penser à ces gens qui récitent des phrases d'autres, travesties en pensée personnelle ! Bref ! Et quels seraient les critères de "l'Hebdo" pour qu'une table entre dans ce Top 30 ? Ne les chercher pas du côté des restos ! Fausse route ! Le critère est interne au journal [...]
ON NE PEUT PAS ETRE AUX FOURNEAUX ET AU MOULIN…À VENT !
Vendredi 18 Octobre, aux informations de 13 heures, sur TF1, Stéphane Lelièvre fait un cours de cuisine devant les enfants. Ça prêterait à sourire si on ne trouvait pas le coup de pouce de TF1 non seulement déplacé mais injuste eu égard aux nombreux chefs varois qui fourbissent leur talent toute l'année en leur établissement. Quand on évoque le coup de pouce, c'est un peu exagéré. Il s'agit plutôt de cadeau royal ! Par quels mystères, Un chef aussi limité que Lelièvre arrive-t-il a déclencher de la part des médias autant de générosité à son encontre. Car chaque fois qu'il passe aux actualités télévisées ou dans "Paris-Match" ou dans "Gala" ou dans "Var-Matin" , c'est une manne publicitaire qui tombe du ciel. Et comme toute manne, c'est gratos. En quelques lignes on va tenter d'aiguiller tous ces médias aussi importants que peu éclectiques dans leur distribution de pub mirobolante à [...]
Table is the question :
"TABLE DE PRESTIGE" OU "GRANDE TABLE" ? Des lecteurs contents, d'autres moins. Des critiques, assez souvent finalement. On va vous dire : c'est tant mieux ! Plus on est de fous, plus on rit ! De critiques, une régulière : "vous n'avez pas de grandes tables référencées..." qu'on nous dit. Oh là ! Attention ! Selon nous, "Le Bouche à Oreille" regorge de bonnes, voire de très bonnes tables. De plus en plus d'ailleurs ! Seulement gaffe, faut pas confondre : nous référençons effectivement fort peu de "tables de prestiges" ! Là, d'accord, messires les détracteurs ! Mais alors, à cuisinier égal dans le talent, quelles différences entre "grande table" et "table de prestige" ? Pour la seconde, il faut un propriétaire prêt à assumer les investissements d'ordre financiers inhérents au standing recherché. Un sommelier, un maître d'hôtel, un ratio de serveurs par personne attablée, une cave garnie, des murs [...]
ENCORE DES « PROUHEZE » !
ENCORE DES "PROUHEZE" ! QUATRE ETOILES ET PAS PLUS ! Loin de toute capitale, il y a des "Prouhèze" qui méritent d'être signalé. Celui d'Aumont-Aubrac, situé entre le désert de Gobi, les volcans d'Auvergne et la mer du Nord, ressemble à un exploit. Cet étoilé Michelin a bien mérité notre respect et notre admiration car non seulement il cuisine comme un diable mais il a bâti sa réputation sur un périmètre impossible. La pugnacité finit toujours par l'emporter contre l'adversité et les forces de la négation. Notre passage chez Prouhèze a été un moment exquis. Sauf que pour Mauricette, l'exquis s'est arrêté à la porte de sortie. Les jours qui ont suivi n'ont été qu'une longue litanie de plaintes intestinales avec actes à l'appui. Au bout de 5 jours de misères digestives et d'évacuations intempestives, nous avons cherché à comprendre pourquoi moi j'étais en parfaite santé. Pour une fois. L'analyse [...]
Le Fétiche à Marseille
Le Fétiche à Marseille Un verre, en vain. "Une carafe d'eau, et un verre de vin blanc". Voilà ce que j'ai demandé en terrasse du Fétiche, et ce qu'on m'a apporté avec mon menu. J'aime bien les restaurants qui servent le vin au verre. Un bon point, donc. Seulement voilà. A mi-repas vient s'installer une famille avec 3 ados et les parents. Des touristes, de Vendée. Une fois assis et sourire aux lèvres, le monsieur se retourne vers moi en basculant sur sa chaise et me demande : "le vin au verre est bon ?". J'acquiesce, en précisant que c'est un "Coteaux d'Aix" très acceptable. Dans la foulée la table commande ses menus...et un verre de vin blanc pour le monsieur ! Figurez-vous que le serveur refuse ! Pas de vin au verre ! "Pas le droit" qu'il dit ! Et d'autres prétextes ridicules ! Absolument incroyable ! Et devant [...]
RESERVATION SOUS RESERVE !
RÉSERVATION SOUS RÉSERVE ! Certaine réserve par téléphone s'avère difficile pour ne pas dire laborieuse. Avec la tante, on se déplace rarement sans la précaution élémentaire qui consiste à réserver par téléphone. Surtout quand il s'agit d'aller à la Roque Esclapon. Sur cent varois interrogés, je parierais qu'à peine deux ou trois doivent en avoir entendu parler. Et c'est bien dommage car le lieu est charmant. Bref, c'est au bout du monde, quelque part dans le Haut Var, très Haut Var. Faut donc pas se planter et ne pas errer à l'aveugle sur le coup des 13 heures si on tient à déjeuner. Je téléphone donc à l'Auberge de la Bruyère sise à la Roque Esclapon. Comme une envie d'espace et d'oxygène soudaine ! Une dame me répond qu'elle prend jusqu'à 13 heures 30 les réservations à la seule condition qu'elle ait encore du monde dans la boutique. S il [...]
La carte abuse !
Au "Bistro du port" à Bandol, la "carte bleue" voit rouge : Celle-là, on ne me l'avait jamais faite. Tout arrive ! Voilà. Au moment de payer ma dette pour m'enrichir, problème. Le serveur me dit en tripotant l'appareil à CB que "ça marche pas". Je lui propose alors d'aller au comptoir pour poser l'engin sur son socle, des fois que la batterie soit défaillante ou que problème de transmission, ou que sais-je encore moi, tant que c'est pour rendre service. D'autant que y a foule et que le serveur a du labeur. Au comptoir, même topo. Code bon, mais "ça marche pas". Par deux fois. Sort un ticket "incident". Le monsieur derrière le bar me rend ma carte, avec l'air exaspéré. Et là, accrochez-vous. "Faut approvisionner votre compte" qui me dit ! Incroyable ! Quel doigté ! La grande classe ! Impressionnant de savoir-vivre ! Et les témoins en [...]
TRES AUTHENTIQUE, LE BOTTIN GOURMAND !
Gros consommateur de guides, je ne devrais pourtant pas avec ce que je sais, je finis par acheter l'édition 2002 du Bottin Gourmand. Lecture parfois amusante, souvent crispante, j'ai été frappé de lire sur la couverture, juste en dessous du titre, le terme "AUTHENTIQUE". Depuis ma période bleue, celle qui remonte à une entrevue que j'avais eu avec Bérard au sujet de sa profession, au cours de laquelle il m'abreuvait du mot authentique pour se désigner, l'exercice de style a tout de même duré un quart d'heure, je n'avais plus été interpellé par cet adjectif créé spécialement pour les auto-suffisants. Depuis cette époque, peut-être une décade, dès qu'un quidam ou un interlocuteur se décerne la médaille de l'authentique, je ne le prends plus très au sérieux, revoyant René Bérard, un chef trés limité dans l'exercice du métier de cuisinier, m'assommer littéralement avec un débit important d'authentiques. Jamais oublié cette antienne [...]
PAROLE D’EVANGILE
CHEFS AUX DOIGTS SUR LA COUTURE. Pour certains chefs un brin chatouillés par l'ambition et l'autre brin chatouillés par un ego surdimensionné, les conseils ou plus exactement les oukases de Gantié sont à prendre au sérieux. Un peu à la manière d'une parole d'évangile. Et tout le monde sait dans le landerneau des toques que le Gantié a juré notre mort; Au point d'aller répandre l'idée saugrenue que de se retrouver référencé dans le BAO, les prive des guides institutionnels et même d'une certaine notoriété. On ne se savait pas si important. Du coup, on a pris la grosse tête. La même que tous ces chefs qui se croient investis d'une mission divine. LE PRESTIGE CA SE PAYE! Et du coup, ils nous écrivent pour nous avertir de leur intention ferme et définitive de ne plus figurer dans le BAO, même en bien. Le cas le plus rigolo et symptomatique [...]
LES PINS PENCHES DEMENAGENT !
CARQUEIRANNE EST EN DEUIL ! Une demi-page dans Var Matin pour Stéphane Lelièvre ! Rien de moins ! Il faut bien ça pour ce "chef mythique", dixit le quotidien dans une de ses anciennes éditions. Et qu'apprenons-nous dans cette édition du 7 Mai 2002 ? Tout simplement que "les pins penchés", haut lieu de la gastronomie va fermer ses portes pour rouvrir au château de la Clapière au Cap Brun. De quoi bouleverser le lectorat de Var-Matin. Il y a des scoops comme ça qu'un quotidien se doit de ne pas manquer et surtout ne pas mégoter sur la surface et les photos pour être à la hauteur de l'événement. Quand on connaît le niveau culinaire de Stéphane Lelièvre, on peut immédiatement se poser la question : comment fait-il pour décrocher de tels avantages médiatiques ? De quels arguments disposent-ils pour mériter une demi-page dans l'unique quotidien varois ? Nous [...]
MESAVENTURES ET AUTRES AVANIES
Je fais partie de cette race d'hommes qui se trouvent sans le moindre effort de recherche, dans des situations tellement ridicules que je pourrais en mourir. Mais le drame, c'est que la vie me poursuit, juste pour me fourvoyer dans d'autres impasses impossibles et risibles. De quoi écrire plusieurs tomes d'hilarité ! A me voir comme ça au premier coup d oeil, je fais tout ce qu'il y a de plus sérieux, pas maladroit pour deux sous ; une sorte de bipède doué d'équilibre et grand bricoleur devant l'éternel. La réalité est tout autre, elle frise l'irréel. Tenez, par exemple, l'autre jour je vais déjeuner à Vence, à la Litote. Je pars du centre Var sous un soleil radieux. Donc, je pars en petite chemisette bleue à manche courte. Arrivé à Vence, le ciel a tourné au gris méchant ! Une vraie terreur ! Mais il ne pleut pas ! [...]
Il dégaine les étoiles :
Le Guide Rouge 2002, Michelin était son nom. Aussi, ça faisait longtemps. Alors même qu'à nos yeux, certains restaurants bénéficient d'honneurs forts mérités dans les divines lignes de la Bible Rouge, comme "Le Sud" de Christophe Pétra au Lavandou ou le "Cyprien" de J.P. Lequien à Marseille, on continue d'être éberlué devant les absences guère sérieuses de chefs tels Dominique Frérard du "Sofitel", ou d'autres comme "le Florian" d'Armand Clary, pour ne parler que de Marseille. Eberlués nous sommes encore, quand on s'aperçoit que, hé ! oh ! le Miche ! ça va pas, non ? que Michel Mehdi et sa récente "Petite maison" de Cucuron viennent d'obtenir une étoile ! Car pour y avoir déjeuné, j'affirme que c'est franchement très en dessous du niveau supposé de la distinction suprême. Seulement voilà : peut-être devrions-nous parler plutôt de Michel Mehdi et de sa "little house of Cucuron" ! (do you [...]
VOUAI ?
Accueil téléphonique rustique au "Rustic" : C'est effarant mais suivant l'heure, c'est pourtant ce que vous entendrez dans votre oreille éberluée, juste après avoir fait le numéro du "Rustic". "Vouai ?". Ça donne envie hein ? Au moins, c'est efficace ! La dame à l'autre bout du fil commencerait par un "allô ?" suivi de près par "j'ai assez de clients, alors non merci, allez manger ailleurs SVP", c'était pareil et un tantinet plus courtois. Stratégie de communication bancale, sauf si le "Rustic" est sponsorisé par le cow-boy Marlboro. Ou si Lucky-Luke s'y arrête en "soirée-étape". Allez savoir. Tiens ! Je vous parie qu'une fois attablé chez elle, la dame vous infligerait en prenant la commande un "je vous écoute" ! De ceux qui nous ravissent ! Vouai ! Comme j'vous dis ! Olivier Gros Le Rustic 15, rue d'Isly 13005-MARSEILLE Tél. 04.91.80.18.47
Colère à « La poudrière » !
L'endroit est le paradis des amoureux de la BD, de la "bande dessinée". L'originalité du concept est qu'ici on peut aussi se restaurer. C'est pour ça que j'en cause. Pour manger donc, faut aller au fond du magasin et passer devant la caisse "BD", tout sourire à votre passage. Seulement une fois assis, on sort vite du registre sympathique avec le serveur. Puisque clairement et sans aucune ambiguïté, il se contrefout royalement du client ! Usons de métaphore avec l'esprit "dessins animés". J'ai joué à "bip-bip" le rapide volatile, et au coyote qui voudrait bien l'attraper. Et ce, pendant 1/4 d'heure ! Si vous ne connaissez pas ce dessin-animé, demandez à votre petit-fils ou votre neveu de vous le montrer à la télé. Bref. "Plat du jour m'sieur ? -Bip-bip ! yaplus" et il file. A nouveau : "le menu ? -bip-bip yapas" et il re-file. C'est fatigant. Très fatigant. [...]
DUCASSE SUR TOUS LES FRONTS
On ne peut pas ouvrir un canard sans tomber sur un article concernant Ducasse. Ducasse par ci, Ducasse par là, c'est un sujet qui semble faire vendre du papier .Donc le JDD ne se prive pas de l'Alain. Tous les dimanches ou presque, on y a droit. Ça fait rêver les jeunes générations de chefs qui se verraient bien eux aussi à la tête d'un empire. Et au vu du nombre d'établissements appartenant à Ducasse, il s'agit bien d'un empire. Dès qu'il perd une étoile, les remous sont tels que l'événement devient un énorme ras de marée. Une déferlante publicitaire gigantesque, pire que s'il avait pris dix étoiles d'un coup. Pour un coup de maître... Même Séguala n'y avait pas pensé ! La célébrité des fourneaux joue même les modestes en affirmant que tout petit, il avait envie de devenir hôtelier. Y a des vocations comme ça qui se perdent [...]
L’industrie se partage le fromage :
L'industrie se partage le fromage : FETA MADE IN DANEMARK, MOZZARELLA MADE IN ALLEMAGNE L'amateur de fromage a du pain sur la planche, c'est pas nouveau. Et aussi de quoi en perdre son latin. Depuis déjà un bon moment, l'industrie agro-alimentaire et sa cour d'as du marketing "font les poches" des "terroirs". Qui ignoraient probablement s'appeler comme ça jusqu'alors, mais passons. Puisque la mode c'est donc "le terroir" mon copain, on va t'en fourguer. Ainsi, on remarque dans les linéaires de grandes surfaces et depuis un bon moment, des ersatz de spécialités de fromage comme la "fêta", d'origine grecque et la "mozzarella", d'origine italienne... à l'origine ! Et oui ! Car maintenant elles sont fabriquées en Allemagne ou au Danemark qui, tenez-vous bien pour ce dernier, se trouve être le 1er producteur de fêta. Incroyable ! Le pâturage, le lait, la fabrication, la forme, l'affinage bref, l'alchimie du terroir, moi [...]
SODEXHO ET HARIBO AU SERVICE DU TENNIS !
Ce dimanche 17 février après-midi, le cobaye du BàO était au repos, vautré devant la télé à brûler ses calories en virtuel. Tennis, "Open de Marseille", finale. Comme beaucoup de compétitions sportives bardées de publicité, on a droit au trio des "b". Entendez "banque-bouffe-bagnole". Deux des sponsors alignés en périphérie du court de tennis reflétaient la stratégie alimentaire du XXIème siècle, déjà bien entamée fin du XXème. Haribo, le fabricant de bonbons et Sodexho, filiale d'un grand groupe distributeur de nourriture pour collectivités et sous-traitant reposant de nombreuses mairies qui préfèrent déléguer la mission de nourrir ses chères têtes blondes "à la cantine", un drame, mais passons. Voilà. D'un côté, faudrait éduquer nos gosses à manger sainement et de l'autre, les annonceurs "sportifs" du jour sont deux symboles agroalimentaires du manger rapide et mal. Si quelqu'un peut m'expliquer à quoi ça sert que Ducros se décarcasse, parce que j'ai du [...]
